Les scientifiques ont expliqué que lorsqu’un sous-marin se déplace à grande vitesse, il produit un bruit qui se propage à la surface de l’eau et provoque des vibrations à la surface, mais que lorsqu’il atteint la surface, les vibrations deviennent extrêmement faibles, de sorte qu’on pensait auparavant qu’il était impossible de les séparer des vagues naturelles de l’océan.
Au cours de l’expérience, les scientifiques ont pu enregistrer, à l’aide d’un capteur térahertz, des pulsations artificielles d’une amplitude de 10 à 100 nanomètres.
Selon les scientifiques, un tel dispositif peut être équipé d’un véhicule aérien sans pilote, il peut également fonctionner en conjonction avec d’autres méthodes de détection des sous-marins, telles que le détecteur d’anomalies magnétiques, le radar à micro-ondes ou le laser. Les scientifiques soulignent qu’en complément des méthodes de détection existantes, il peut fournir des informations importantes pour la détection et l’identification des sous-marins.
Parallèlement, les chercheurs soulignent que la technologie pourrait être utilisée pour les communications sous-marines, par exemple lorsqu’un sous-marin doit communiquer avec un aéronef pour coordonner les activités au cours d’une opération militaire.